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vendredi 29 mars 2013

Tricentenaire d'Alexis Clairaut

 

Nous relayons sur le blog le communiqué d'Olivier Courcelle : 
Cette année 2013 marque le tricentenaire de la naissance d'Alexis 
Clairaut (1713-1765) qui, avec Euler, les Bernoulli et d'Alembert, est 
l'un des plus grands mathématiciens de son temps.
 
Notre homme lit son premier mémoire à l’Académie royale des sciences 
alors qu’il n’a pas treize ans, devient académicien à dix-huit ans en 
fondant la théorie des courbes gauches, participe à l’expédition en 
Laponie destinée à vérifier l’aplatissement de la Terre aux pôles, 
s'attaque à la résolution théorique de cette détermination, parvient à 
mettre le mouvement de la Lune en adéquation avec la théorie newtonienne 
de la gravitation universelle et détermine par le calcul le retour de la 
comète de Halley.
 
Ses travaux marquent un nouveau style physico-mathématique, où 
progressent parallèlement mathématiques (calcul différentiel et 
intégral, équations différentielles, équations aux dérivées partielles) 
et physique (astronomie, mécanique, optique).
 
Pédagogue original, il a pour élève la marquise du Châtelet dont il 
devient le principal conseiller scientifique, en particulier pour sa 
célèbre traduction en français des Principia de Newton.
 
Le tricentenaire de sa naissance sera fêté les 13 et 14 mai 2013 par un 
colloque, une séance publique de l'Académie des sciences et un clic.
 
Le colloque, organisé par Irène Passeron et moi-même, se tiendra le 13 
mai après-midi à l'Observatoire de Paris (14h00 – 17h30, Salle du 
Conseil) et le 14 matin à l'Académie des sciences (10h30 – 12h30, Grande 
salle des séances). Pour ne pas alourdir ce message déjà long, son 
programme détaillé sera diffusé ultérieurement.
 
La séance publique de l'Académie des sciences se tiendra à la suite de 
ce colloque, le 14 mai après-midi. En voici le programme :
 
Séance publique
Tricentenaire de Clairaut, mathématicien et géophysicien
Mardi 14 mai 2013 de 14h30 à 17h00
Organisateurs Etienne Ghys et Jean-Paul Poirier
Académie des sciences
Grande salle des séances
Palais de l'Institut
23, quai de Conti
75006 Paris
Contact : sandrine.chermet@academie-sciences.fr
 
* 14h30 : Présentation générale et Introduction
Jean-Pierre Kahane, Membre de l'Académie des sciences
 
* 15h00 : Les "éléments de géométrie" de Clairaut (1741) : une manière 
moderne d'enseigner la géométrie ?
Etienne Ghys, Membre de l'Académie des sciences
 
* 15h30 : Questions
 
* 15h45 : L'expédition de Laponie pour déterminer l'aplatissement de la 
Terre
Jean-Paul Poirier, Membre de l'Académie des sciences
 
* 16h15 : Questions
 
* 16h30 : Clairaut et la forme de la Terre
Vincent Deparis, Professeur de sciences physiques
 
* 17h00 : Questions
 
 
L'entrée est libre.
 
Enfin, un clic lancera (au moins symboliquement)  la publication en 
ligne du dernier enregistrement d'une base de données entièrement dédiée 
à la vie de Clairaut : http://www.clairaut.com
 

lundi 25 mars 2013

La machine de Turing l'emporte sur la Mini !

Avec plus de cinquante mille votes c'est la machine 
universelle d'Alan Turing qui a été choisie comme
l'innovation majeure du Royaune Uni pour les cent dernières années, battant
la célèbre Mini de BMC.
http://www.topbritishinnovations.org/PastInnovations.aspx

mercredi 20 mars 2013

PRIX ABEL 2013


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Dans son communiqué de presse du 20 mars 2013, l'IHES nous indique que
Pierre DELIGNE, mathématicien belge, lauréat 2013 du Prix Abel.


Le Prix Abel 2013 a été décerné à Pierre DELIGNE, professeur honoraire à l’Institute for Advanced Study (IAS), Princeton (États-Unis) « pour ses contributions fondamentales à la géométrie algébrique et pour leur impact continu sur la théorie des nombres, la théorie des représentations et les domaines connexes ».
­

Pierre DELIGNE a été étudiant à l’Université Libre de Bruxelles, avant d’être auditeur libre à l’École Normale Supérieure et de rejoindre l’IHÉS, d’abord comme visiteur puis comme professeur permanent de 1970 à 1984, et de poursuivre sa carrière de chercheur à l’IAS. Il a poursuivi l’édification de la géométrie arithmétique entreprise par Alexander GROTHENDIECK, qui a supervisé sa thèse soutenue en 1972. On lui doit une profonde compréhension du rôle des théories cohomologiques dans l’étude des variétés algébriques et la résolution des fameuses conjectures de Weil. Ses travaux lui ont valu de nombreux prix prestigieux, dont la médaille Fields en 1978, le Prix Crafoord en 1988, le Prix Balzan en 2004 et le Prix Wolf en 2008.

Du 11 mars au 21 avril 2013, Pierre DELIGNE visite l’IHÉS comme chercheur invité et y donne une série de cours sur des développements récents en géométrie algébrique.

lundi 18 mars 2013

C'est la semaine des mathématiques !

La seconde édition de la Semaine des mathématiques a lieu du 18 au 23 mars 2013, sur le thème Mathématiques de la planète Terre. Le thème en est le même que celui du projet international Mathématiques de la planète Terre (MPT) 2013, placé sous le patronage de l'UNESCO. A signaler cette semaine :
  • mercredi 20 mars 2013 : olympiades académiques de mathématiques ;
  • jeudi 21 mars 2013 : kangourou des mathématiques ;
  • samedi 23 mars 2013 : championnat des jeux mathématiques et logiques (demi-finales régionales) .
vous pouvez avoir plus de détails par exemple sur le portail eduscol :
http://eduscol.education.fr/cid59178/semaine-des-mathematiques.html
A signaler également une  Conférence de Cédric Villani, le jeudi 21 mars 2013 à 9h30, en amphi 1, campus de Villetaneuse  ¨Paris XIII, dans le cadre des rencontres CNRS Jeunes,"Sciences et Citoyens".
Cédric Villani (médaillé Fields 2010, directeur de l'Institut Henri Poincaré) donnera une conférence sur le thème « Quand la Terre était trop jeune pour Darwin ».
" Au milieu du 19ème siècle, Lord Kelvin, le plus grand physicien de son époque, évalua l’âge de la Terre à moins d’un demi milliard d’années, une estimation impossible à accepter par les géologues. Une crise scientifique majeure s’ensuivra".
Photo Pierre Maraval

dimanche 17 mars 2013

Calculatrice mésopotamienne

Communique par Baptiste Mélès
Archives Henri Poincaré — Université de Lorraine : 
 
Les mathématiques mésopotamiennes ont maintenant leur calculatrice :
http://baptiste.meles.free.fr/site/mesocalc.html
 
Cette calculatrice permet d'effectuer un certain nombre d'opérations en
arithmétique sexagésimale positionnelle flottante ou absolue :
conversion entre décimal et sexagésimal, test de régularité,
décomposition en facteurs premiers, addition, soustraction,
multiplication, inverse, quotient, règle de trois, carré, cube, racines
carrée et cubique, tables de multiplication, table d'inverses, liste de
nombres réguliers.
 
Ce programme a été réalisé grâce aux conseils scientifiques de Christine
Proust (CNRS, Université Paris-Diderot), dans le cadre du projet SAW —
Sciences Mathématiques dans les mondes Anciens, dirigé par Karine Chemla
(CNRS, Université Paris-Diderot).
 
Ce logiciel est gratuit et libre sous licence GPL. Vous pouvez le
télécharger, l'utiliser hors ligne sur votre ordinateur ou téléphone, le
distribuer autour de vous, modifier son code source, et même
redistribuer vos modifications sous la même licence.
 

Ils sont "gonflés" !!


Des nouvelles de maths en Jeans,avec cette vidéo très bien faite de 
l'équipe du Lycée d'altitude de Briançon, dirigée par Hubert Proal 
et Camille Petit : 
http://www.dailymotion.com/video/k47Sze14Lemiik3SuCu
 
Vous devriez bientôt en lire un compte rendu détaillé dans Quadrature ! 

vendredi 15 mars 2013

Semaine des mathématiques

A l’occasion de la semaine des mathématiques, du 18 au 23 mars 2013, sur le thème « Mathématiques de la Planète Terre » l’IREM de Paris propose un cycle de 5 conférences ; la première de ces conférences est :
Semaine des Maths MPT2013
19 mars 2013, 14h-15h
Lycée Jacques DECOUR, 75009 PARIS
Cécile de Hosson (UFR Physique, LDAR)
Nicolas Pelay (UFR Mathématiques, LDAR)
« Eratosthène et les scaphées, ou comment mesurer la Terre avec un bol... et une ombre ! » en partenariat avec le rectorat de Paris
La suite sur le site de l'Irem :
http://www.irem.univ-paris-diderot.fr/up/Affiche_semaine_MPT2013.pdf

mardi 12 mars 2013

MADD MATHS

MaddMaths
La SMAI nous fait part de la parution du 1er numéro de la lettre électronique MADD Maths - Mathématiques Appliquées Divulguées et Didactiques - une initiative de la SMAI en direction du grand public et notamment des lycéen(ne)s qui s'inspire du projet italien du même nom, lancé par la SIMAI en 2009 (voir site web, en italien). 
Son objectif est de montrer que les mathématiques sont un domaine très dynamique, où il y a encore beaucoup de choses à découvrir, qui est très utile, avec des applications parfois inattendues ou amusantes, et donner envie d' en savoir plus. La lettre souhaite lever un peu le voile sur les maths tout en essayant de s de rester accessible.

samedi 9 mars 2013

Peut-on copier sur Wikipedia ?

Dans un article paru cette semaine (Le Figaro du 7/03) Mohammed Aïssaoui fait part d'un étude américaine du Pew Research Center qui montre que 87% des enseignants américains de collèges et de lycée s'inspirent de Wikipedia pour construire leur cours alors qu'ils sanctionnent les élèves qui utilisent Wiki pour leurs exposés..."C'est mal, n'est ce pas ?" s'interroge-t'il ?  Cette tendance serait d'ailleurs plus forte chez les jeunes enseignants plus habitués que leurs ainés à l'outil informatique et au web.
Effectivement, il ne faut peut être pas abuser de cette facilité, qui aboutit à batir un cours anonyme, parce que privé de l'effort nécessaire de reflexion personnelle, de recherche d'exemple, et tout simplement d'idées personnelles ! Car un enseignant convaincant, c'est d'abord un enseignant convaincu, par sa propre analyse du sujet, particulièrement en mathématique. Faut-il pour autant éviter d'utiliser Wikipedia ? Probablement pas, car en mathématiques, l'essentiel n'est pas dans une possession du savoir, mais avant tout d'un savoir faire, et savoir résoudre un problème, cela ne s'apprend pas sur le net. C'est avant tout cette passion, ce savoir faire, que le professeur de mathématiques cherche à faire partager. Les connaissances sont nécessaires mais pas suffisantes, et tant mieux si Wiki peut nous aider à les communiquer.

Prenons un exemple : la notion de courbure dans l'espace et la courbure des surfaces. La page de Wikipedia (ou plutôt l'une d'elles) est très bien construite : http://fr.wikipedia.org/wiki/Courbure  et très bien illustrée (illustration ci dessous, source wikipedia):
On y apprend comment définir la courbure d'une courbe plane, qui est pour (les)  l'auteur une quantité positive ( ce qui n'est pas toujours vrai si on peut respecter une orientation dans le plan...).
Ensuite par la méthode qui consiste à faire tourner un plan sécant perpendiculaire à la surface, on définit  les courbures principales qui sont des courbures de sections planes, et finalement la courbure de Gauss qui est leur produit.  Parfait, mais alors où sont passées les surfaces à courbure négative (comme celle qui fait la couverture du numéro 87 de Quadrature) ?  Si la courbure d'une courbe est essentiellement positive, c'est parce qu'on peut toujours en 3D, s'arranger pour bien définir le repère local T,N et retomber sur nos pieds par un produit vectoriel qui fournit un repère direct. Mais si l'on veut faire cela simultanément pour deux courbes tracées sur une surface et passant par le même
point, il se peut que la géométrie de la surface ne permette pas de trouver  un repère exprimant les deux courbures de manière positive. Ces problèmes ne sont qu'évoqués dans cette page, qui est pourtant une bonne introduction, et une base de reflexion. C'est cela que devra faire comprendre le professeur, et qui n'est pas sur la page Wiki. Donc oui à une utilisation en classe de Wikipedia si elle s'accompagne de la reflexion de l'étudiant...et de son prof, et non au copier coller !   Ce qui est valable pour les maths et les sciences, le reste certainement pour un travail de philosophie par exemple. C'est là qu'on peut trouver l'article de M. Aïssaoui un peu caricatural dans son souci d'"épingler" les profs, car ce qu'ils sanctionnent le plus souvent c'est le copier-coller paresseux et irréfléchi. Encore faut-il bien sûr qu'ils ne fassent de même. 

samedi 2 mars 2013

Articles scientifiques en libre accès à Harvard.

Ilana Löwy nous signale que l'université d'Harvard vient de 
mettre en libre accès 
certaines publications de ses chercheurs. 
Pour cela suivre le lien : 
http://dash.harvard.edu/search 
Il y a effectivement de nombreux articles de 
mathématiques, publiés dans 
diverses revues, dans les années 1990, 2000. 
Pour ceux qui cherchent des idées d'étude et de 
lecture et qui ne disposent pas d'une bibliothèque 
à proximité, cela peut être utile.